mercredi 27 février 2013

Indignes indignés

On se cachait derrière un vieux monsieur pour ne rien faire. Laissant à cet aîné et à d'autres la responsabilité de remettre en cause cette folie dans laquelle on vit et que l'on nomme société. On pourra maintenant se cacher derrière son décès. On pourra dire qu'il est trop tard et mourir beaucoup plus jeunes que lui, victimes des fruits de notre inaction.



Je respecte la mémoire du bonhomme. Ce que je ne respecte pas c'est moi, c'est vous, c'est nous. Indignés virtuels, Indignés de canapés, Indignés de salons. Incapables que nous sommes de quitter le confort relatif de la société du spectacle et de la consommation pour vivre en adéquation avec nos valeurs. Incapables que nous sommes de "marcher contre le vent". Nous ne sommes pas les Indignés. Nous sommes les incapables, les lâches et les paresseux. Les premiers à acheter le livre "Indignez vous" et les premiers à regarder de haut ceux qui tentent quelques choses. Et même si ces derniers sont parfois dans l'erreur, même si ils sont des "punks à chiens", au moins ils tentent.

Je ne jettes la première pierre à personne d'autres qu'à moi-même. Car la société, c'est moi, c'est vous, c'est nous.

Si vous voulez que Stéphane Hessel repose en paix, fermez vos gueules et faites quelque chose pour que ce monde change.

Sur ce je me tais.


 
Quittons nous en musique

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